MARCHÉ DE L’ÉPARGNE GÉRÉE

février 8th, 2018 Posted by Non classifié(e) 0 thoughts on “MARCHÉ DE L’ÉPARGNE GÉRÉE”

Une grande partie de la richesse italienne se trouve dans des produits d’épargne gérée, soit en termes de gestions collectives (fonds), soit en gestion de portefeuille (gestions patrimoniales en fonds) outre un grand degré d’agrégation des gestions d’assurances.

La première distinction à faire lors de l’analyse de ces produits, qui constituent donc la structure principale de l’investisseur italien, est celle entre la stratégie active et la stratégie passive du fond.
Avec la stratégie active on identifie les fonds qui ont comme finalité l’obtention d’un rendement meilleur par rapport à celui du marché en exposant le portefeuille à un risque plus élevé (rémunération du risque). Avec la stratégie passive la finalité est celle d’obtenir un rendement identique (coûts exclus) par rapport à celui du marché, en exposant le portefeuille à un risque identique.
Pour effectuer une analyse profonde il faut donc toujours effectuer des analyses comparatives avec le marché et pour faire cela il faut utiliser un benchmark. La bourse italienne, à l’adresse http://www.borsaitaliana.it/notizie/sotto-la-lente/benchmark.htm , définit le benchmark comme le paramètre de référence pour comparer les performances des portefeuilles par rapport à l’évolution du marché. En étant donc représentatif du marché de référence, il identifie le profil du risque et le rendement du fond en question. Une fois identifié le benchmark de référence il faut passer à la seconde phase d’analyse, celle de l’identification des coûts.
Les coûts des fonds communs d’investissements sont :

1) commissions d’entrée et de sortie
2) commissions de gestion
3) commissions de négociation ou d’intermédiation
4) commissions de switch
5) commissions de performance ou de prime

L’élément des coûts est certainement important dans les analyses. C’est le premier élément qui détermine l’inefficacité des produits d’épargne gérée. Ces éléments, en effet, génèrent un vrai honoraire qui l’on pourrait définir « occulte » pour l’investisseur, parce qu’invisible. En effet les montants des commissions sont déduits des quotes-parts, quotidiennement, sur la part VNI (valeur nette d’inventaire, qui mesure le patrimoine net du fond). C’est un des composants les plus importants que l’on rencontre dans les cas d’inefficacités des fonds et il a un caractère structurel et est donc récurrent dans le temps. Sur une longue période cela devient la raison principale de décroissance des performances des fonds.

Ces composants du coût peuvent facilement être éliminés ou abaissés de manière significative. Les coûts peuvent en effet être baissés en utilisant des instruments ayant des coûts de gestion inférieurs (élimination de l’honoraire dissimulé). De plus les inefficacités de gestion peuvent être éliminées en choisissant des instruments indexés, sans gestionnaire de risque.
On passe donc à une véritable « restructuration du portefeuille des fonds ». La période d’analyse est de trois ans. L’intervention primaire vise surtout à minimiser les coûts de gestion sur des produits inefficaces. Ensuite chaque produit est analysé sur le plan qualitatif c’est-à-dire dans le respect du choix fait dans les « asset allocation » du modèle (modèle de répartition de l’actif).
En fait il peut arriver qu’en évaluant la situation du client, il faille confronter aussi l’exposition macro en cours avec celle de « l’asset allocation » modèle. Au final il pourrait donc être nécessaire, par exemple, de vendre des instruments actionnaires efficaces si la part actionnaire excède celle prévue pour ce profil de risque.

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